Quant aux accords de libre-échange négociés entre l'UE d'une part, le Canada --avec d'importantes difficultés de dernière minute-- et les Etats-Unis d'autre part, l'ancien président français "y croit", car tous ces pays "font partie de la même famille". Ce qui n'enlève rien, selon lui, au besoin de développer les relations avec la Chine.
Interrogé aussi sur le "terrorisme", Nicolas Sarkozy a jugé que "la seule position qui tienne est la position debout, la fermeté". "La France sait ce qu'elle doit faire", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, l'ancien président, apparaissant en bonne forme, a dit qu'il lui fallait éviter deux écueils lors de son séjour au Québec: se mêler de la politique québécoise et canadienne et faire de la politique française. "Ce n'est pas que je n'en ai pas envie", a-t-il ajouté sur ce dernier point, dans un clin d'oeil à son auditoire.
Parmi les personnalités assistant à la conférence, combinée avec un repas, on remarquait la présence d'André Desmarais, représentant d'une puissante famille d'industriels et de financiers, connaissances de longue date de M. Sarkozy.
Arrivé jeudi matin de New York, l'ancien président devait quitter Montréal en milieu d'après-midi pour la métropole américaine où il doit rencontrer vendredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
"Ce sera un entretien amical entre le président et le secrétaire général de l'ONU", a indiqué une collaboratrice de l'ex-chef de l'Etat. Cette discussion "sera l'occasion d'évoquer les principaux sujets internationaux", a-t-elle ajouté.