Le groupe aérien International Airlines Group (IAG),la maison mère de British Airways et Iberia, a pour sa part prévu une baisse du trafic dans ses très rentables classes affaires - signe que certaines entreprises ont aussi préféré mettre entre parenthèses leur activité.
Seuls les trains transmanche Eurostar se réjouissent d'une augmentation de 15% des ventes sur la période, avec l'ajout de 40 trains supplémentaires.
Dans ces conditions, les retombées économique du plus grand événement sportif de la planète risquent de ne pas être à la hauteur des attentes du gouvernement, qui espérait un coup de pouce à l'emploi et à une économie qui s'enfonce dans le récession.
Le Premier ministre David Cameron avait estimé l'impact économique des JO de Londres à plus de 13 milliards de livres (16,6 milliards d'euros) pour la Grande-Bretagne, dont 2,3 milliards grâce à l'augmentation du tourisme.
Reste à espérer des effets sur le plus long terme, comme pour Pékin et Barcelone, villes dont la notoriété s'était accrue à travers le monde grâce aux JO.
Mais "Londres est déjà une ville renommée pour le tourisme et les investissements, donc les bénéfices à attendre de cette publicité pourraient bien être plus limités", relativise la banque américaine Goldman Sachs dans une étude.