Libre-échange Canada-Europe: marché presque conclu

Publié le 17/10/2013 à 06:15, mis à jour le 17/10/2013 à 14:40

Libre-échange Canada-Europe: marché presque conclu

Publié le 17/10/2013 à 06:15, mis à jour le 17/10/2013 à 14:40

Par AFP
«Les États-Unis, c'est le Canada puissance 10», rappelait, il y a quelques mois, une source gouvernementale européenne, alors que les discussions avec Ottawa s'enlisaient.

Le dossier s'est débloqué quand le Canada a accepté de doubler le quota de fromage européen admis sans droits tarifaires au Canada en échange d'un plus grand accès au marché européen pour les producteurs de boeuf canadiens, ont indiqué plusieurs sources.

Cet accord de principe doit maintenant être soumis aux gouvernements de chacune des dix provinces du Canada en vue de sa ratification finale.

Les deux parties doivent finaliser un accord global permettant aux sociétés canadiennes d'accéder à un marché de 500 millions de consommateurs. En contrepartie, le Canada éliminerait ses barrières tarifaires sur 98% de ses importations en provenance de l'UE.

«Les discussions se poursuivent au plus haut niveau», indiquait-on jeudi à Bruxelles.

En 2011, le commerce entre le Canada et l'UE s'est élevé à environ 120 milliards de dollars, faisant de l'UE le deuxième partenaire commercial du Canada, loin derrière les Etats-Unis.

L'annonce de cette percée dans les négociations a toutefois provoqué le courroux de l'association des producteurs laitiers du Canada qui s'est prononcée contre un accord qui permettrait à l'UE de vendre plus de fromage au Canada, affirmant qu'elle bénéficiait déjà d'un quota très généreux.

«Cet accord remplacerait nos produits locaux par des fromages subventionnés de l'Union européenne et risquerait d'entraîner la fermeture de nos petites entreprises ou de nous chasser du marché. Cela est inacceptable», a souligné le groupement.

Le porte-parole du ministre canadien du Commerce a réaffirmé l'engagement du gouvernement fédéral à protéger les secteurs agricoles régis selon le système de la gestion de l'offre.

«Notre gouvernement a été clair. Les trois piliers de notre système intérieur doivent rester intacts: le contrôle de la production, le contrôle des importations et celui des prix», a-t-il dit.

Le chef de la première opposition à Ottawa, Thomas Mulcair, du Nouveau parti démocratique (NPD-gauche), a cependant dit craindre que M. Harper ne soit en train de laisser tomber les producteurs laitiers canadiens et a demandé au Premier ministre de rendre public le texte de l'accord.

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