Un commerce de la rue Tulani Hilmi (Tulani Hilmi Caddesi), près du quartier des ambassades à Ankara. [Photo : Mathieu Lavallée, LesAffaires.com]
ISTANBUL, Turquie – Après la Chine, le Brésil, l’Allemagne et Singapour, Les Affaires dépose ses valises en Turquie. Notre objectif, découvrir ce que peuvent en retirer les entreprises québécoises lorsqu’elles brassent des affaires avec la 16e économie mondiale.
Si elle n’a pas autant fait les manchettes économiques que les pays du BRIC, la république d’Atarurk a tout de même de quoi être fière : une croissance économique de 9 % en 2010 et de 6,6 % en 2011, malgré le ralentissement en Europe, son principal partenaire (46 % de son commerce extérieur). Pour 2011, cela en fait la seconde plus importante croissance économique, après celle de la Chine, à 7,4 %.
Selon le FMI, la progression du PIB turc sera de 4 % en 2012 même si l’Europe, elle, risque de connaître une croissance nulle.
Une autre statistique pour comprendre le dynamisme de l’économie turque : entre 2002 et 2012, le PIB a grimpé de… 218 % pour atteindre 736 milliards $ US.
Les importations canadiennes en Turquie sont de 652 millions $.
Les secteurs du textile et de l’habillement, de l’agroalimentaire et le secteur manufacturier sont très importants. Aussi, le milieu des technologies de l’information et de l’exploitation minière sont en grande expansion et ont été ciblés par le gouvernement du Canada notamment.
L’effervescence de la machine économique se sent très rapidement, en fait dès la descente de l’avion : les deux plus importants aéroports du pays (Istanbul Ataturk et Ankara Esenboga) sont récents, comme plusieurs autres infrastructures routières. Les rues fourmillent de piétons et la circulation urbaine est importante. De nombreux édifices commerciaux ou résidentiels sont neufs ou en construction. Et malgré le smog qui enveloppe les deux plus importantes villes du pays, ce qui se démarque à partir du ciel d’Istanbul la nuit, c’est la signature visuelle du pont traversant le Bosphore.
Autre élément à souligner : le parc automobile n’est pas très âgé.
Prochain arrêt : Ankara. Entre deux entrevues dont une très enrichissante sur le secteur minier, j'y ai fait une découverte assez cocasse que je vous raconte demain.
