M. Hollande a rappelé sa position sur la question lors de son discours d'investiture mardi matin à l'Élysée. "À nos partenaires, je proposerai un nouveau pacte qui alliera la réduction nécessaire des dettes publiques avec l'indispensable stimulation de l'économie", a-t-il dit.
"Pour surmonter la crise qui la frappe", a-t-il souligné, "l'Europe a besoin de projets, elle a besoin de solidarité, elle a besoin de croissance".
La croissance sera aussi le thème principal du dîner qui réunira les dirigeants européens à Bruxelles le 23 mai.
Ils auront fort à faire pour faire mentir les prévisions des analystes, comme Martin Van Vliet qui ne voit "aucun signe de rebond économique solide et durable à l'horizon pour la zone euro".
Howard Archer, de chez IHS Global Insight, pense pour sa part qu'"une contraction du PIB sera vraisemblablement au menu au deuxième trimestre".
Même si un retour progressif à la croissance est attendu au second semestre, "une nouvelle escalade de la crise de la dette, sans compter une sortie de la Grèce, pourraient faire dérailler la reprise attendue", met en garde M. Van Vliet.