De cette évaluation dépend la reprise de l'aide financière au pays à sec, avec un versement attendu de 34,4 milliards de prêts gelés depuis juin.
Mardi, un diplomate européen avait indiqué à l'AFP que la transaction en l'état devrait permettre, avec les autres mesures annoncées par la zone euro, de ramener la dette publique de la Grèce à 126,6% de son PIB en 2020, au lieu de 124% demandé par le FMI pour débloquer sa part des prêts à la Grèce.
Eurogroupe et FMI vont donc devoir trouver un accord sur les modalités finales du rachat, avant qu'Athènes ne boucle concrètement l'opération. « Si l'Etat accepte toute les offres (...), la livraison des titres du FESF aux détenteurs des obligations concernées par Athènes est attendue le 18 décembre », a précisé la PDMA.
Lancée la semaine dernière et prolongée une fois, l'opération de rachat avait été convenue fin novembre entre la Grèce et ses bailleurs de fonds UE-FMI pour aider à son désendettement, avec d'autres mesures déjà annoncées comme une réduction des taux d'intérêt des prêts consentis et un rallongement des échéances pour leur remboursement.
En contrepartie, la Grèce a adopté un nouveau train de mesures de rigueur et de redressement, la quatrième de la sévère cure d'austérité qui lui est administrée depuis 2010, et se prépare à adopter une réforme fiscale accroissant lourdement la charge des ménages.