"Ce n'est pas le Syriza qui renonce" à participer à un gouvernement de coalition avec la droite et le Pasok, mais c'est "le verdict du peuple grec", a lancé M. Tsipras à l'issue d'une rencontre avec le dirigeant du Pasok, Evangélos Vénizélos.
M. Tsipras a également décoché les flèches contre Fotis Kouvelis, dirigeant de du Dimar, qui avait proposé la constitution d'un gouvernement "oecuménique" avec la droite, les socialistes et le Syriza.
"Finalement, nous avons trois partis qui se sont alignés sur l'application de l'austérité et nous, on ne va servir d'alibi", a dénoncé M. Tsipras.
M. Kouvelis, entre deux chaises, a regretté ce refus en rappelant que sa proposition était axée sur "un désengagement graduel de la rigueur tout en garantissant le maintien du pays dans l'euro".
De leur côté, les dirigeants des deux partis historiques grecs (Pasok et Nouvelle Démocratie) qui se sont effondrés lors des élections dimanche ont continué leurs efforts désespérés pour tenter de parvenir de former un gouvernement permettant un maintien de la Grèce dans l'euro.
Ils ont accusé M. Tsipras de "torpiller toute possibilité de former un gouvernement".
A Rome, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a une nouvelle fois monté le ton en estimant que la Grèce devrait quitter la zone euro si elle ne parvenait pas à respecter les engagements budgétaires pris en échange du plan de sauvetage qui lui a évité la faillite.
A Wall Street, le Dow Jones est parti à la baisse vendredi soir, cédant 0,06% à 12.847,74 points, après une semaine nerveuse sur les marchés européens qui craignent le retour des incertitudes sur la zone euro.