Mais selon Ben Bernanke, la BCE doit aller plus loin, alors que les politiques budgétaires sont restrictives dans la zone.
Le hic, c'est que le moteur de la zone euro, l'Allemagne, ne mise que sur une politique d'austérité. Et les pays qui voudraient dépenser plus pour relancer leur économie, comme l'Espagne, sont trop endettés pour le faire.
La relance de l'économie de la zone euro est un enjeu de taille, a expliqué Ben Bernanke.
Car, si la reprise se confirme de plus en plus aux États-Unis, l'économie américaine est affectée par le ralentissement de la demande mondiale: stagnation en Europe, nouvelle récession au Japon, et décélération de la croissance en Chine.