L'initiative sur les salaires abusifs approuvée dimanche par les électeurs helvètes ne remet pas en cause la position de Glencore International en Suisse, a déclaré mardi le directeur général du géant des matières premières.
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« Glencore n'est pas affecté. La société est basée en Suisse et cotée sur la Bourse de Londres », a rappelé Ivan Glasenberg lors d'une conférence téléphonique à l'occasion de la présentation des résultats préliminaires du groupe pour l'exercice 2012.
L'initiative sur les salaires abusifs, qui a été adoptée dimanche dernier à 67,9% des voix, va notamment interdire certaines formes de bonus, tels que les parachutes dorés et les primes pour les achats d'entreprise.
Les milieux patronaux s'étaient vigoureusement opposés à ce texte, faisant valoir qu'il risquait de miner la compétitivité de la Suisse et d'encourager les entreprises à quitter le pays.
Ce texte, qui vise à mettre un terme aux excès sur les rémunérations, ne concerne toutefois que les sociétés cotées en Bourse en Suisse. Or Glencore tout en ayant son siège social à Baar, dans le canton suisse de Zoug connu pour sa fiscalité avantageuse, est cotée à Londres et à Hong Kong.
« Je pense que les Suisses devraient m'adorer. Je ne touche pas de bonus et je suis même un des directeurs généraux les moins payés de l'indice FTSE100. Je perçois uniquement des dividendes », a-t-il fait valoir.
Ivan Glasenberg fait partie des 300 plus grosses fortunes de Suisse, selon le classement du magazine Bilan.
Sa participation dans Glencore avait été valorisée à près de 10 milliards de dollars lors de l'introduction en Bourse de Glencore en 2011 Sa fortune aurait néanmoins baissé de 15% en 2012 selon le magazine suisse, l'action ayant perdu plus du quart de sa valeur depuis ses débuts en Bourse.
