Il a assuré que le déménagement de son siège en Suisse n'avait "aucune implication" sur le plan fiscal. Mais il a admis qu'en 2010 et 2011, les deux années de crise de la dette, le groupe n'avait rapatrié en Grèce aucun dividende de ses implantations étrangères, en citant "le manque de clarté sur la politique fiscale", dans un pays qui était alors sommé par ses créanciers étrangers de remonter les impôts pour essayer de combler ses déficits publics.
"La nouvelle (du départ) porte un coup à l'économie grecque déjà handicapée", écrit le quotidien Kathimerini sur son site internet jeudi.
Le groupe a assuré dans son communiqué qu'il "maintiendra la production et la distribution de ses produits en Grèce" mais la presse grecque y a tout de suite vu une tentative de délocalisation.
Coca-Cola HBC Grèce embouteille et commercialise les boissons du géant américain des sodas dans 28 pays en Europe et en Afrique. Il commercialise 95% de sa production hors de Grèce, et emploie 41.000 personnes.