Grèce: dernière touche au plan d'aide

Publié le 02/10/2011 à 19:02, mis à jour le 16/10/2013 à 19:57

Grèce: dernière touche au plan d'aide

Publié le 02/10/2011 à 19:02, mis à jour le 16/10/2013 à 19:57

Par AFP
Le déficit public grec sera ramené cette année à 8,5% du PIB contre 10,5% en 2010, un chiffre qui reste supérieur à l'objectif de 7,4% fixé initialement en juin, mais en sensible amélioration par rapport aux récentes projections de la troïka.

"La probabilité que la tranche de huit milliards d'euros soit versée à la Grèce est, à mon avis, nettement plus forte que la probabilité qu'elle ne le soit pas", a déclaré la ministre autrichienne des Finances Maria Fekter dans une interview publiée dimanche.

A Luxembourg, les discussions devraient tourner autour du parachèvement du deuxième plan d'aide promis à la Grèce du 21 juillet, d'un montant total de près de 160 milliards d'euros.

Il est retardé en raison des réticences de pays comme la Slovaquie, qui n'a pas encore ratifié une mesure phare, le renforcement des outils du Fonds de secours européen pour les pays en difficulté (FESF).

A ce jour, 14 pays sur 17 ont approuvé les modifications, dont l'Allemagne. Parmi les trois pays restants, la Slovaquie pourrait contrecarrer les ambitions affichées par la zone euro en ne se prononçant qu'après le sommet européen de mi-octobre.

Les dirigeants de la coalition de centre-droit slovaque se réuniront mardi pour tenter de fixer une date.

Autre sujet à régler: les garanties exigées par la Finlande en échange de nouveaux prêts à la Grèce. Sur ce point, "une solution est proche", a fait savoir à Berlin. Des annonces sur les modalités de ces garanties pourraient même être faites par les ministres mardi, a confié une source européenne.

En revanche, aucune discussion n'est prévue sur une plus grande contribution des banques au second plan grec, ni sur un nouveau renforcement du FESF, deux pistes évoquées avec insistance ces derniers jours.

Sur le premier point, la participation des créanciers privés ne "semble pas très loin" du seuil de 90% qui est l'objectif affiché, indique une source diplomatique.

Sur le deuxième, selon des informations de presse le FESF pourrait devenir une banque et ainsi utiliser le guichet de la Banque centrale européenne sans aucune limite.

Autre éventualité: le Fonds pourrait jouer le rôle d'assureur auprès des détenteurs de titres de dette et couvrir leurs pertes à hauteur de 20-25% si un Etat faisait défaut.

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