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La Grande-Bretagne va procéder aux plus importantes réductions de ses dépenses depuis la Seconde guerre mondiale.
Le ministre des Finances George Osborne a annoncé mercredi un plan d'austérité sur cinq ans et 83 milliards de livres (135 milliards $ CAN), qui va principalement frapper les emplois du secteur public et les prestations sociales, même si les secteurs de la santé et de la lutte contre le terorrisme seront protégés.
Selon George Osborne, ces mesures drastiques sont indispensables, dans le même temps qu'une hausse des impôts, pour ramener les déficits publics à un niveau plus raisonnable. Il a déclaré que la route serait dure mais qu'elle mènerait le pays vers un meilleur futur. Il a ajouté que les mesures permettrait d'éviter la ruine économique du pays et d'assurer sa stabilité.
La conséquence sera la suppression de quelque 500 000 emplois publics, une baisse de 7 milliards de livres (11 milliards $CAN) des prestations sociales qui s'ajoute aux 11 milliards (18 milliards $ CAN) déjà annoncés depuis l'été, ainsi que l'arrêt des dizaines de programmes gouvernementaux. Même la reine sera touchée, le budget du palais royal réduit de 14 pour cent sur quatre ans.
L'âge de la retraite sera augmenté à 66 ans d'ici 2020, ce qui représentera une économie potentielle de 5 milliards de livres (8 milliards $ CAN).
Parmi les principaux budgets ministériels revus à la baisse, on note principalement une baisse de 24 pour cent de celui du ministère des Affaires étrangères, de 6 pour cent de celui de la Justice.
