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La chancelière allemande Angela Merkel a estimé mardi que le sommet des dirigeants de la zone euro sur la Grèce, qui se tiendra jeudi à Bruxelles, n'apporterait de solution globale et rapide à la crise de la dette mais poserait des jalons.
Il n'en sortira rien de "spectaculaire", comme une restructuration de la dette grecque ou un accord sur des obligations européennes, a déclaré la dirigeante de la première économie européenne.
Ce sommet devrait en revanche aboutir à un accord sur "un processus contrôlé composé d'étapes successives (...) destiné à aboutir à la cause du problème: la question de la réduction de la dette de la Grèce et de l'amélioration de sa compétitivité", a ajouté Mme Merkel, lors d'une rencontre à Hanovre avec le président russe Dimitri Medvedev.
La chancelière a dit comprendre que l'on souhaite une solution rapide "après plus d'un an de débats et de décisions" mais que régler la crise de la dette relevait d'une "tâche historique" dans une Europe qui ne peut plus être conçue sans l'euro, la monnaie unique partagée par les plus de 300 millions d'habitants de 17 des 27 pays de l'Union européenne.
Dimitri Medvedev a pour sa part souligné qu'une partie significative des échanges commerciaux et des réserves de la Russie étaient désormais dominés par l'euro et ajouté qu'il était "optimiste" quant à la capacité de l'UE à régler la crise.
Les chefs d'État et de gouvernement de la zone euro discuteront jeudi d'un deuxième plan de sauvetage financier de la Grèce, qui a déjà bénéficié d'un prêt pluriannuel de 110 milliards d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) en mai 2010.
