Beaucoup de manifestants ont crié leur colère contre l'Allemagne et sa chancelière Angela Merkel, estimant leur devoir les conditions imposées en échange du plan de sauvetage pour l'île et ses banques au bord de la faillite.
« Nous ne serons pas les esclaves de l'Allemagne », proclamait une pancarte.
La première banque du pays, Bank of Cyprus, a exhorté jeudi les responsables politiques de l'île à parvenir d'urgence à un accord avec l'Eurogroupe sur un plan d'aide pour éviter la ruine de l'île.
« L'économie de Chypre est au bord (de la ruine) et dans un état fragile », affirme la banque dans un communiqué. « La prochaine étape pourrait marquer son salut ou sa destruction, », a-t-elle ajouté.
Chypre doit trouver les moyens de financer sa part du plan de sauvetage européen qui s'élève à 7 milliards d'euros sur un total de 17 milliards d'euros. Le plan initial prévoyait que 5,8 milliards proviennent de la taxe sur les dépôts bancaires mais celle-ci a été rejetée par le Parlement chypriote.