Petit guide de l'investisseur dans un monde multipolaire et instable

Publié le 05/09/2014 à 13:24

Petit guide de l'investisseur dans un monde multipolaire et instable

Publié le 05/09/2014 à 13:24

Par François Normand
Dans ce nouvel environnement mondial multipolaire et instable, les investisseurs doivent nécessairement changer leur fusil d'épaule, insistent Pierre Fournier et Angelo Katsoras.

Ils ne doivent surtout pas limiter leur analyse aux facteurs fondamentaux d'un pays ou d'une entreprise (croissance du PIB, rentabilité, taux d'endettement, etc.). Les investisseurs doivent par exemple prendre en considération toute tension existante ou potentielle entre un pays et ses partenaires commerciaux. La raison en est fort simple: de tels conflits pourraient sérieusement entraver l'accès à des marchés clés.

De plus, dans l'évaluation des perspectives d'une société, les investisseurs doivent aussi s'intéresser au pays que cette entreprise considère être son port d'attache. Ils pourront ainsi déterminer si les relations de ce pays avec ses principaux partenaires commerciaux comportent des tensions susceptibles de miner les revenus de la société. Parlez-en aux investisseurs qui ont des actifs en Ukraine et en Russie...

À plus long terme, les investisseurs doivent enfin se demander quels pays profiteront de l'émergence inévitable de tensions géopolitiques entre les principales puissances dans le monde multipolaire dans lequel nous vivons.

Le Mexique ferait déjà partie de ces pays gagnants, selon les deux analystes de la FBN. Face à la détérioration des relations entre les États-Unis et la Chine (incluant le refroidissement du climat d'investissement sur le marché chinois), certaines entreprises occidentales voient dans le Mexique un marché à privilégier pour réaliser des investissements.

En 2013, les investissements directs étrangers au Mexique se sont élevés à 35 milliards de dollars américains, ce qui constitue un record. De plus, les biens manufacturés au Mexique ont représenté une part croissance des importations américaines ces dernières années, atteignant un sommet d'environ 14% en 2012. Pendant ce temps, la part des biens importés fabriqués en Chine reculait.

 

 

 

 

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