En effet, le contenu du PTP reste secret à l'heure actuelle, et même la date de son entrée en vigueur est inconnue.
Joint par téléphone alors qu'il se trouvait au Myanmar, le ministre fédéral du Commerce international, Ed Fast, a répondu d'entrée de jeu à cette incertitude soulevée par Les Affaires.
«Ce serait une erreur de se pencher sur la question d'un échéancier. Nous allons seulement signer un accord qui respecte nos normes, et elles sont élevées. Les négociations sont complexes, et nous voulons que chaque région du Canada bénéficie du PTP, a expliqué le ministre Fast. Avant d'annoncer quoi que ce soit, je veux m'assurer de la qualité de l'entente, qu'elle soit bien conçue.»
Pas de certitude non plus quant à ce qu'il adviendra des tarifs douaniers entre pays membres du Partenariat. «Ça dépend, dit le ministre. Les tarifs ne seront peut-être pas complètement éliminés.
L'important, c'est de créer de nouvelles occasions. Je pense à CAE ou à Bombardier au Québec, par exemple. Le PTP n'est pas un objectif à court terme. À long terme, nous [les Canadiens] avons besoin de plus de marchés et de mécanismes de protection de nos investissements.»
Une chose est sûre, conclut le ministre, «nous ne faisons pas assez la promotion de nos produits et services. Pourtant la marque "Canada" est très respectée dans le monde».