Chute du commerce mondial

Publié le 25/08/2011 à 17:06, mis à jour le 18/10/2013 à 12:52

Chute du commerce mondial

Publié le 25/08/2011 à 17:06, mis à jour le 18/10/2013 à 12:52

Crédit: iStockphoto

Les répercussions du tsunami au Japon et l’impact de la bactérie E. coli en Europe ont affecté les échanges mondiaux, qui ont connu une baisse de 8 % au cours des six premiers mois de 2011.

C’est en effet à un important déclin que concluent les calculs du cabinet Capgemini Consulting, dans son étude trimestrielle consacrée aux flux d'échanges mondiaux.

L’étude révèle également que quoique fortement affecté par la diminution de la production industrielle japonaise et par la hausse du prix des matières premières, les États-Unis conservent leur position de leader mondial en termes de volumes d’échanges, suivis par la Chine, l’Allemagne, le Japon, la France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Corée, l’Italie, la Belgique, la Russie et finalement, le Canada.

Ainsi, selon l’étude, les effets du tsunami qui a frappé le Japon en mars sur les industries manufacturières à travers le monde s’avèrent la principale raison de ce recul des échanges mondiaux.

Les échanges mondiaux du Japon ont connu un déclin de 2 % au deuxième trimestre, en raison d’un recul de 6 % de sa production industrielle. Ainsi, les perturbations dans la production de biens au nord du Japon, notamment utilisés dans les secteurs de l’électronique et de l’automobile, ont eu un effet domino sur la production dans plusieurs secteurs et marchés. À titre d’exemple, la production de véhicules aux États-Unis a chuté de 10 % au deuxième semestre en raison d’une pénurie de certaines pièces. Le Royaume-Uni, le Canada, la France et l’Australie ont également été directement affectés par la baisse de production japonaise, alors que le volume de leurs importations a connu un déclin de 2 à 3 %. Par contre, la Chine, grande exportatrice de biens, a été moins touchée par les conséquences du tremblement de terre au Japon.

Autre grand facteur expliquant le recul des échanges mondiaux selon l’étude, la bactérie E. coli. En Europe, le volume des échanges a chuté de 4 % au deuxième trimestre en raison de la réduction des exportations dans le secteur de l’agriculture, affecté par ladite bactérie. L’Espagne, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique et le Portugal ont été les marchés européens les plus touchés.

L'étude de Capgemini prédit toutefois une tendance à la hausse pour le trimestre prochain, alors que le volume des importations et exportations du Japon reprend de la vigueur. Toutefois, l’instabilité en Europe, où plane la menace d’une crise de la dette souveraine dans la zone euro et où les exportations du secteur de l’agriculture souffrent toujours des conséquences de la bactérie E. coli, risque de poser un risque clé à toute croissance attendue dans le volume des échanges mondiaux. L’étude souligne également que les effets du printemps arabe au Moyen-Orient sur la hausse des prix du pétrole, de même que les déséquilibres fiscaux aux Etats-Unis, risquent de menacer la stabilité des marchés financiers mondiaux.

 

 

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