Dans ces conditions, Pékin pourrait se contenter de poursuivre "une approche de soutiens +ciblés+", a-t-elle indiqué à l'AFP.
De fait, la banque centrale a injecté mi-septembre 500 milliards de yuans (63 milliards d'euros) dans les cinq plus grosses banques du pays, et prévoirait des injections de liquidités supplémentaires dans vingt établissements bancaires: autant de moyens de faciliter le crédit aux entreprises.
De l'avis des analystes, Pékin pourrait également muscler ses dépenses dans certaines infrastructures "efficaces". Et l'assouplissement des conditions d'obtention de prêts immobiliers, annoncé fin septembre, devrait soutenir le secteur.
Mais malgré un éventuel sursaut au quatrième trimestre, les analystes interrogés par l'AFP prévoient pour 2014 une croissance de 7,3% (contre 7,7% en 2013), soit la plus faible performance du pays depuis près d'un quart de siècle.
"Tant que le ralentissement reste concentré dans des secteurs en surcapacités et que l'économie dans son ensemble demeure saine, les dirigeants ne vont pas paniquer. Emploi et rééquilibrage de l'économie restent leurs priorités", a cependant insisté Julian Evans-Pritchard.