BRIC, PPICS, MINT... ces pays qui succéderont aux pays émergents

Publié le 28/03/2014 à 06:34

BRIC, PPICS, MINT... ces pays qui succéderont aux pays émergents

Publié le 28/03/2014 à 06:34

Par AFP
Autant de candidats à la relève des mastodontes entrés «dans une phase de dégonflement (deleveraging) financier, un problème que n'ont pas les pays» émergents de demain, estime Maarten-Jan Bakkum, économiste chez ING IM, tout en soulignant les limites de l'exercice de sélection.

«Le concept même de BRIC était déjà faible, pourquoi ne pas y mettre le Mexique?», s'interroge-t-il.

Surtout que, relève Yves Zlotowski, économiste de Coface, «le qualificatif émergent a été créé pour le Mexique dans les années 80 sur la base de son accès aux marchés internationaux de la dette, c'est un concept de financiers», tout comme les acronymes à la mode désormais.

Pour M. Bakkum, «le problème de ces jolies étiquettes est qu'elles ne durent que quelques années».

Il souligne aussi que ces pays à fort potentiel ont «un problème de liquidité», en clair «il n'y a parfois pas grand chose à y acheter», sans compter «les problèmes d'accès».

L'économiste préfère une autre grille de lecture: «On peut par exemple distinguer les pays très dépendants de la Chine, et ceux qui le sont moins», au moment où l'évolution chinoise est pour lui «le plus grand risque actuel».

M. Zlotowski souligne lui qu'il ne faut pas enterrer trop rapidement les grands émergents: «Oui, leurs taux de change sont attaqués mais sans conséquences catastrophiques. On n'a pas envore vu (la présidente brésilienne Dilma) Roussef appeler le FMI à l'aide».

Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque, n'a lui pas cédé à la tentation de l'acronyme, et distingue trois pays «dans le peloton de tête, le Pérou, la Colombie, l'Indonésie», et deux autres soumis à un risque politique important, «la Turquie et le Nigeria».

Aucun n'a à la fois la population gigantesque et la croissance explosive qui ont caractérisé les BRICS: «Pour l'Indonésie par exemple, nous sommes sur des taux de croissance autour de 5% ces dernières années», loin des 10% ou plus affichés dans le passé par la Chine.

Mais ce n'est selon lui pas forcément une mauvaise chose: «Peut-être aurons-nous des croissances plus soutenables», veut croire M. Dembik.

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