Pas de guerre de monnaie, dit la Banque du Japon

Publié le 10/04/2013 à 09:57, mis à jour le 10/04/2013 à 10:13

Pas de guerre de monnaie, dit la Banque du Japon

Publié le 10/04/2013 à 09:57, mis à jour le 10/04/2013 à 10:13

Par AFP

Même si tel n'était pas le but, cet assouplissement a eu pour conséquence immédiate d'accentuer le recul du yen face aux autres devises et de doper les actions des entreprises nippones à la Bourse de Tokyo.

Mercredi, le dollar s'échangeait au-delà de 99 yens, soit un gain de près de 7 yens en sept jours dû à l'annonce de la refonte monétaire de la BoJ jeudi dernier.

L'euro a pour sa part gagné quelque 10 yens en une semaine.

Quant au taux d'intérêt des obligations étatiques nippones à dix ans, il est tombé à un plus bas historique.

Bravant les critiques étrangères sur la dévaluation rapide du yen en raison de la politique budgétaire et monétaire japonaise, M. Kuroda a souligné que le rétablissement de la santé économique de l'archipel serait profitable au-delà de ses frontières.

« Si, grâce à la politique monétaire nationale visant à atteindre une inflation stable de 2%, l'économie japonaise se redresse de façon durable... ce sera bénéfique non seulement au Japon, mais aussi au voisinage et à l'ensemble de l'économie mondiale », a-t-il souligné.

Et le même de promettre d'expliquer les tenants et aboutissants de ses décisions non seulement aux acteurs des marchés japonais et étrangers, mais aussi aux autres grands argentiers du monde.

« J'ai l'intention d'expliquer précisément la raison de l'assouplissement lors du G20 », a-t-il dit, se référant à la réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales prévue la semaine prochaine à Washington, en marge de l'assemblée semestrielle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).

Si les acteurs du marché ont fort bien réagi aux mesures fortes décidées par l'institution, d'aucuns s'inquiètent quand même des risques encourus par les largesses octroyées qui pourraient donner l'impression que la banque centrale finance la dette de l'État ou encore dégénérer en bulle.

Interrogé sur ce danger, M. Kuroda s'est montré serein: « nous ne pensons pas que les dernières mesures vont déclencher des effets secondaires graves qui nous empêcheraient d'atteindre la cible d'inflation 2% ».

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.