De son côté, M. Romney était attendu mardi dans le Nevada et le Colorado, les deux principaux territoires de l'ouest pouvant décider du résultat du scrutin.
M. Obama a joué à plein sa partition de commandant en chef lors du débat de lundi soir, dépeignant son adversaire comme incompétent et indécis en politique étrangère.
Cette stratégie offensive de M. Obama semble avoir payé, à en croire des sondages instantanés, qui donnaient le président sortant vainqueur du débat, avec des écarts plus ou moins importants.
Obama diffuse un "projet pour les États-Unis"
Toutefois, selon Christopher Arterton, spécialiste de politique à l'université George-Washington, M. Romney "a été capable de montrer qu'il n'était pas le conservateur dangereux et déchaîné qu'Obama essayait de dépeindre". Cette image pourrait l'aider "particulièrement dans les États qu'il doit gagner, la Floride et l'Ohio".
"Ce que le gouverneur Romney a montré (...) c'est qu'il n'est pas prêt à être le commandant en chef de l'armée des États-Unis. Il a montré un manque de profondeur sur ce qui se produit dans le monde", a affirmé pour sa part Joe Biden sur l'antenne d'ABC mardi.
Mais pour le colistier de M. Romney, Paul Ryan, le candidat républicain a donné "des réponses claires, une vision claire pour la politique étrangère". En revanche, "nous n'avons pas eu de programme" de M. Obama sur ce sujet, a-t-il assuré, également sur ABC.