Ottawa et Beijing ont d’ailleurs récemment signé un accord bilatéral pour promouvoir et protéger leurs investissements. Il aurait été illogique que le Canada rejette l’offre d’achat de Nexen par CNOOC après avoir conclu cet accord.
Comme le Canada veut accroître sa présence en Chine, Ottawa avait aussi intérêt à donner son feu vert, car un refus aurait jeté un froid sur la relation économique et politique entre les deux pays. L’acceptation de l’offre d’achat renforcera cette relation.
Les autorités chinoises verront d’un bon œil les futurs investissements canadiens en Chine. Avec cette décision favorable, le Canada s’est aussi positionné pour l’ouverture de futures négociations de libre-échange avec la Chine – Beijing le souhaite, le Canada est toujours hésitant, pour l’instant.