(Photo: Bloomberg)
Les entreprises canadiennes pourront bientôt commercer plus facilement avec la Chine en yuans chinois, car Pékin ouvrira sous peu un centre de négociation (trading hub, en anglais) pour sa devise au Canada.
Selon le Globe and Mail, ce centre serait installé à Toronto. Vancouver - la porte d'entrée pour l'Asie-Pacifique - voulait aussi l'obtenir. Mais puisque Toronto est le centre financier du pays, le choix de la ville Reine est logique.
Toronto viendra ainsi grossir les rangs d'autres villes dans le monde qui abritent un hub de négociation du yuan chinois, telles que Francfort, Singapour ou Londres.
Si on peut la négocier, la devise chinoise (contrôlée par le gouvernement chinois) n'est toutefois pas totalement convertible, comme le sont les dollars canadien et américain, la livre sterling, le yen japonais ou l'euro.
Fait notoire, le Canada est le premier pays dans les Amériques qui abritera un tel centre de négociation du yuan chinois.
Selon le Toronto Financial Services Alliance (TFSA) et l'AdvantageBC, ce hub procurera trois avantages au Canada: les entreprises canadiennes seront plus compétitives en Chine, elles pourront réduire leurs coûts transactionnels, et le Canada sera plus attrayant pour les investisseurs internationaux.
Par ailleurs, l'ouverture prochaine de ce centre de négociation au Canada s'inscrit dans la stratégie du gouvernement chinois d'internationaliser le yuan.
Utilisation marginale, mais progression fulgurante