La Banque mondiale cherche à mettre fin à l'extrême pauvreté d'ici 2030 en impliquant le secteur privé, a affirmé mardi son président, Jim Yong Kim.
Lors d'une conférence à Montréal, M. Kim a affirmé à des journalistes que les 125 milliards $ obtenus chaque année de sources officielles à des fins de développement étaient largement inférieurs aux besoins.
À elle seule, l'Inde compte 400 millions de personnes vivant dans des conditions d'extrême pauvreté et présentera un déficit de 1000 milliards $ en matière d'infrastructures lors des cinq prochaines années, somme qui effacera toute aide officielle, a-t-il indiqué.
La meilleure façon de régler le problème est de recourir au levier financier du secteur privé, a ajouté M. Kim.
Le rôle de la Banque mondiale reviendra à encourager les investisseurs privés à s'impliquer dans les pays en voie de développement.
L'organisme mesurera également la croissance du revenu des 40 pour cent les plus défavorisés dans chaque pays.