Aujourd'hui, alors que la dette de l'État fédéral tourne aux alentours de 107% du PIB, que ce ratio ne cesse d'augmenter et que le gouvernement est incapable de faire accepter ses orientations de politique économique et budgétaire par le Congrès, M. Obama fait le choix d'un homme à la réputation de négociateur discret mais efficace, dont la rigueur budgétaire ne saurait être mise en doute.
Il reviendra à M. Lew, dès sa prise de fonction, de trouver rapidement une solution avec le Congrès pour permettre un relèvement de la limite légale de la dette (16.394 milliards de dollars).
Depuis le 31 décembre, l'État fonctionne juste au-dessous de cette limite, grâce à des mesures exceptionnelles permettant de gagner du temps, mais il ne devrait pas pouvoir continuer à le faire au-delà des derniers jours de février.
Une fois le plafond relevé, ce sont les questions laissées en suspens par l'accord a minima du 1er janvier pour permettre d'éviter le « mur budgétaire » qui devront être abordées sans attendre afin de d'assurer la viabilité à long terme des finances publiques.