Au cours du sommet, la Chine a indiqué qu'elle allait «continuer ses achats d'obligations à travers la zone euro», a confirmé un diplomate européen.
Les Européens comptent sur les Chinois pour soulager la crise d'endettement qui mine leurs économies. L'UE souhaite notamment que Pékin utilise une partie de ses réserves de change colossales, évaluées à plus de 3 200 milliards de dollars, pour investir sur le marché obligataire de la zone euro.
Européens et Chinois ont également profité de leur sommet pour conclure un accord en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les questions environnementales sont un fréquent sujet de discorde entre la Chine et l'UE.
Cet accord demeure modeste et ne fait pas explicitement allusion à la taxe européenne sur les émissions de CO2 des compagnies aériennes que Pékin conteste. Mais il a été salué comme «un pas important» par la commissaire européenne chargée du Climat, Connie Hedegaard.