De plus, le RVER ne tient pas compte du parcours des femmes sur le marché du travail, ajoutent les regroupements. « Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à s'absenter périodiquement du marché du travail ou à travailler à temps partiel pour s'occuper des enfants ou des personnes en perte d'autonomie. Dans les deux cas, elles n'ont pas les moyens de contribuer adéquatement à un REER ou un RVER. Elles font des sacrifices pour la famille; ces sacrifices ont un impact majeur sur leurs revenus », indiquent-ils dans un communiqué.
En outre, sur le plan fiscal, le RVER pourrait désavantager certains travailleurs. Lorsque son employeur ne cotise pas au RVER, un client devrait privilégier ce régime s'il anticipe que son taux d'imposition sera plus élevé durant sa vie active qu'à la retraite et favoriser le compte d'épargne libre d'impôt (CELI) dans le cas contraire.
Il importe de comparer les taux implicites d'imposition du dernier dollar gagné, popularisés par les courbes de Claude Laferrière. Ces taux tiennent compte du remboursement des prestations gouvernementales lorsque les revenus du retraité augmentent, comme le remboursement de la pension de la sécurité de la vieillesse (PSV) ou le supplément de revenu garanti (SRG).