Les assureurs n'ont pas fini leur remontée


Édition du 23 Novembre 2019

Les assureurs n'ont pas fini leur remontée


Édition du 23 Novembre 2019

Par Stéphane Rolland

ZOOM. Même si les assureurs canadiens connaissent une très belle année jusqu'ici, leurs titres demeurent bon marché, constate Sumit Malhotra, de Banque Scotia. Le secteur s'est apprécié de 35 % depuis le début de l'année en Bourse, comparativement au gain de 15 % pour les banques canadiennes et de 18 % pour l'indice S&P/TSX. Pourtant, les assureurs s'échangent à 9,8 fois les prévisions de bénéfices de 2020. C'est inférieur à la moyenne des cinq dernières années de 10,3 fois, souligne l'analyste. Ce multiple est aussi un point de moins que celui des banques, qui est de 10,8 fois. Non seulement M. Malhotra anticipe que le bénéfice par action de tous les assureurs augmentera à un rythme annuel composé de 8 % pour les deux prochaines années, mais il s'attend aussi à ce que les titres de l'industrie bénéficient d'un renflement du multiple d'évaluation. «Ce sera particulièrement le cas pour Manuvie (MFC, 26,26 $), qui nous impressionne tant par la constance de son pouvoir bénéficiaire que par l'amélioration de la divulgation de ses risques», commente-t-il. L'analyste précise que le titre de Manuvie s'échange à un multiple de 8,4 fois, soit 14 $ de moins que son industrie. Par ordre de préférence, Manuvie est sa favorite, suivie d'Industrielle Alliance (IAG, 67,95 $), de Financière Sun Life (SLF, 61,04 $) et de la Great-West (GWO, 33,16 $).

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.