La question a été posée à des cadres de six grandes firmes de fonds communs avec une nuance bien importante: Il s'agit de leur propre argent, pas celui de clients.

Voilà l'exercice auquel s'est livré récemment Fabien Major sur son blogue.

Première constatation : cette analyse révèle des surprises comme un biais favorable aux actions canadiennes et un enthousiasme évident face aux aubaines boursières. Voici un résumé des commentaires recueillis par M. Major:

Jérôme Hajek, de Fidelity ne changerait pas sa stratégie et abaisserait ses coûts d'acquisition en séparant ce montant parmi les fonds qu'il détient déjà soit: Fidelity Discipline Actions, Fidelity Situations Spéciales et Fidelity Potentiel Canada.

Philippe Ventura, d'Investissement Hartford, choisit le fonds Hartford Chefs de file mondiaux géré pas Bill Kanko.

Martin Pelletier, conseiller chez Invesco-Trimark, suggère le Fonds Croissance du Revenu Trimark et le Fonds Trimark.

Chez Placement CI, Jaycen Campbell opte pour le moment pour le fonds CI Harbour croissance et revenu ainsi que Synergy Canadien.

Pierre Mondor, d'Investissements Manuvie, choisit d'abord le Fonds de base Canadien Manuvie géré par Pat McHugh. Il retient aussi la méthode de Shauna Sexsmith et son Fonds de croissance Canadien Manuvie.

Enfin chez Dynamique, Mike Aliberti préfère investir 50% dans le fonds Dynamique Power Canadien de Rohit Sehgal et 50% dans le Dynamique Canadien Valeur.