Les technos canadiennes assises sur un coussin de 3 800 000 000 $

Publié le 20/10/2010 à 00:00, mis à jour le 20/10/2010 à 13:51

Les technos canadiennes assises sur un coussin de 3 800 000 000 $

Publié le 20/10/2010 à 00:00, mis à jour le 20/10/2010 à 13:51

Par Dominique Beauchamp

Brian Piccione, de BMO Marchés des capitaux, place lui aussi les dividendes en haut de sa liste de critères de sélection. " À mon avis, il est bien difficile de mesurer à quel point les acquisitions créent véritablement de la valeur pour ceux qui ont des actions de l'acquéreur. De plus, les petites entreprises n'ont pas intérêt à racheter leurs actions, car cela rend leur titre encore plus difficile à négocier ", précise l'analyste.

Des cibles d'achat aussi

Les entreprises de technologies qui comptent sur une encaisse élevée peuvent aussi attirer l'attention d'acquéreurs. D'ailleurs, rares sont les entreprises de technologies canadiennes qui n'ont pas été, à une occasion ou une autre, l'objet de spéculation de la part des analystes financiers.

En théorie, toutes les entreprises peuvent être des cibles d'acquisition, puisqu'il est très coûteux pour les petits fournisseurs d'atteindre la masse critique nécessaire pour rivaliser avec les grands, dit M. Garcea.

Même Open Text, avec sa valeur boursière de 2,8 G$, n'est pas à l'abri d'une offre d'achat, puisqu'il est un des deux seuls fournisseurs de logiciels de collaboration et de gestion de fichiers encore indépendants.

Bien que les technos canadiennes n'aient pas l'envergure des vedettes américaines du secteur, certaines se démarquent. Voici cinq coups de coeur des analystes.

PENDANT CE TEMPS, AUX ÉTATS-UNIS

Avec une encaisse de 40 G$ US, le géant de la réseautique Cisco Systems trône en tête du palmarès des fournisseurs américains de technologies qui disposent du coussin financier le plus confortable. Cisco vient d'annoncer qu'elle partagera une partie de la cagnotte avec ses actionnaires, en commençant à verser un dividende d'ici juillet 2011 (qui procurera un rendement de l'ordre de 1 à 2 %).

Microsoft suit au second rang, avec 37 G$ US en poche. Le géant du logiciel verse un dividende depuis déjà six ans déjà, et vient de l'accroître de 23 % à 0,64 $ US par année, ce qui équivaut à un rendement de 2,5 %.

 

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