Quelque 22 400 mariages auront été célébrés au Québec cette année. Or, très peu de ces nouveaux tourtereaux ont pris le temps de parler d'argent et de finance avant de se dire oui.
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Les études des enfants passent avant la retraite
Parmi tous les pays occidentaux, c'est au Canada que les parents épargnent le plus pour les études de leurs enfants, soit sept parents sur dix (72 %). C'est plus qu'aux États-Unis (65 %), qu'en Australie (53 %), qu'au Royaume-Uni (46 %) et qu'en France (43 %). En plus de sacrifier leur épargne-retraite, plus d'un parent canadien sur deux (54 %) est prêt à s'endetter pour permettre à sa progéniture de poursuivre des études collégiales et universitaires. Remarquez, ce soutien financier ne vient pas sans conditions. Trois parents sur cinq ont en tête une profession précise pour leurs rejetons. Et ce sont les pères (45 %) qui se révèlent les plus exigeants sur ce point. Les mères, elles, vont considérer le potentiel de revenus de la profession (40 %), le choix de leurs enfants (41 %) et leurs aptitudes (43 %).
Source : « Une base solide pour l'avenir », une étude de la Banque HSBC publiée en juin 2016
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C'est votre vin !
Dans certains restaurants, le sommelier se permet de goûter le grand nectar que vous venez de commander sans même vous en demander la permission. Mine de rien, ces quelques gorgées qui échappent à votre palais représentent entre 4 % et 6 % du contenu - et du prix - de la bouteille. « À moins que vous ne lui demandiez son avis, le contenu de la bouteille vous appartient jusqu'à la dernière goutte. Après tout, c'est vous qui payez », soutient Yves Mailloux, président du Club des Dégustateurs de Grands Vins et chroniqueur de vin depuis plus de 30 ans.