Selon Ron Meisels, le sommet du marché haussier ne sera pas atteint dans les prochaines semaines puisque les investisseurs sont encore très négatifs à cause de l'Europe, de l'euro, de la Grèce et du précipice budgétaire.
« Nous essayons toujours d'être anticonformistes. Ce que tout le monde pense qui va arriver est généralement ce qui n'arrive pas, note-t-il. Il n'y a pas assez de gens pour dire : « Nous sommes dans un marché haussier, il y a de bonnes chances que ce marché va continuer. »
Une autre préoccupation que devraient avoir les conseillers est le dicton boursier qui recommande de vendre en mai et de se tenir loin des marchés, d'après Ron Meisels. « Ça sera un dicton à prendre en compte. Je ne miserais pas tout là dessus, mais ça serait quelque chose à garder en tête. »
L'énergie en tête de liste
Le dirigeant de Phases & Cycles privilégie les actions canadiennes plutôt que celles américaines, simplement en raison de la forte pondération en commodités de la Bourse de Toronto.
« Historiquement, dans le dernier stade d'un marché haussier, les commodités commencent à bien faire. Puisque les bourses du Canada, de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie ont une forte pondération dans l'énergie et les matériaux, ces marchés devraient bien faire », anticipe l'analyste.