Et c’est une offre de transactions intégrant ces deux aspects qui lui permettra de se démarquer.

« Nous allons mettre l’accent sur l’intégration entre les produits dérivés et les actions, ce qui permettra de réduire le coût des transactions pour les participants », a-t-il déclaré aujourd’hui lundi lors des Rendez-vous de l’Autorité, à Montréal.

Les marchés de l’énergie, des produits dérivés, des actions à petite et grande capitalisation et du revenu fixe sont les cinq axes du développement commercial du TMX, a expliqué Thomas Kloet. Et les produits déjà existant comme la bourse du carbone –MceX--, la participation dans le parquet de Boston BOX, le TSX Ventures et la négociation des contrats sur le gaz naturel sont également au centre de la stratégie de développement du TMX, qui entend augmenter ses revenus de 25 M$ par année.

Les plateformes SOLA et Quantum, servant aux transactions sur les dérivés et les actions respectivement, continueront d’opérer indépendamment, mais un des projets de M. Kloet consiste à déployer une nouvelle plateforme permettant de jumeler des transactions issues des deux logiciels originaux. « L’objectif est d’offrir des produits et services au plus bas coût pour tous. »

Le marché des produits dérivés est donc dans la mire du TMX, qui misera sur Montréal comme centre d’expertise dans le domaine. On veut augmenter le ratio de transactions actions| produits dérivés, qui est moitié moins important que celui des autres parquets faisant l’intégration des transactions entre les deux types de contrats. Par ailleurs, le marché hors bourse, où 86 % de toutes les transactions mondiales se font, pourrait générer un volume intéressant pour le TMX.