Marchés mondiaux CIBC voit de bonne choses pour le marché des actions. Photo : Bloomberg

Les investisseurs ne devraient pas s'inquiéter des hausses prochaines des taux d'intérêt, selon une récente étude de Marchés mondiaux CIBC.

« Les détenteurs d'actions devraient attendre avant d'appuyer sur le bouton vente, explique l'économiste en chef de la CIBC, Avery Shenfeld. L'histoire démontre que les six mois précédant un resserrement de la politique monétaire coïncide souvent avec une hausse importante des marchés boursiers. »

« Les actions surpassent souvent les obligations dans les premiers mois suivant la remontée des taux », ajoute-t-il.

L'étude de Marchés mondiaux CIBC explique en effet que le marché canadien a rapporté en moyenne près de 22%, selon l'indice TSX composé, dans les six mois précédant la hausse du taux directeur de la Banque du Canada.

La meilleure performance enregistrée a été un rendement de 34% enregistré après la récession en W du début des années 80. À l'opposé, on a enregistré une décroissance de 4% lors de la hausse des taux de 2004. Le rendement a été négatif dans seulement deux occasions.

« Les actions devraient être liées à la valeur actuelle de futurs rendements et de dividendes, soutient Avery Shenfeld. Les banques centrales ne commencent pas à mettre le pied sur le frein à moins de voir une croissance économique réelle se profiler à l'horizon. »

Il rappelle toutefois que les hausses de taux tendent à avoir des effets négatifs plus tard durant le cycle de resserrement, lorsque les banques deviennent plus audacieuses et sont plus agressives dans leur combat contre l'inflation.

« Or, présentement, nous sommes très loin de pouvoir risquer de la croissance économique pour limiter l'inflation et hausser les taux, prévient Avery Shenfeld. Les hausses de aux s'en viennent, mais pas assez rapidement pour causer de réels maux de tête aux investisseurs des marchés des actions. »

Lisez le rapport complet de la CIBC ( en anglais) en cliquant ici.