Lorsque leurs clients demandent d'investir dans un fonds immobilier, les conseillers doivent revoir leurs portefeuilles afin de s'assurer qu'il n'y a pas déjà des investissements immobiliers qui ont été faits à travers des fonds diversifiés, recommande Michel Marcoux : « Normalement, dans un fonds de grandes capitalisations canadiennes, on retrouvera de l'immobilier. Si on ajoute à ça un fonds spécialisé dans l'immobilier, on risque de surpondérer le secteur. »
De plus, les fonds immobiliers sont ce qu'on pourrait appeler des « actifs hybrides », expliquait récemment à Morningstar Michiel Paske, gestionnaire du fonds Morgan Stanley European Property : « Leurs rendements dépendent de l'évolution du marché immobilier lui-même, mais en tant qu'actions elles sont aussi influencées par les mouvements des marchés boursiers. Le succès sur ce compartiment dépend d'une gestion efficace de ces deux composantes. »