Courtoisie CNBC.

On connaissait à Warren Buffett un flair affirmé pour les placements boursiers. Qu'en est-il de son approche de l'immobilier?

Être propriétaire ou non. Telle est la question, récurrente. Certains estiment que c’est un ascenseur vers la richesse, d’autres affirment qu’il s’agit d’un pur cauchemar. Qu’en penserait actuellement Warren Buffet? La recommandation du milliardaire autodidacte se veut claire : acheter!

En entrevue sur le plateau de CNBC, l’Oracle a expliqué que l’immobilier restait un atout précieux pour «la plupart des gens», en particulier les ménages qui projettent d’habiter le même quartier pour de nombreuses années.

«Si vous savez que vous allez vivre dans la même région, ou que c’est très probable, pour une longue période et que vous avez une famille, posséder une maison, c’est formidable», a-t-il assuré.

Et l’une des raisons principales à cette satisfaction tient en une formule de prêt: l’emprunt hypothécaire sur 30 ans.

Pour ceux qui désireraient une preuve chiffrée, le gourou financier a contracté ce genre de prêt en 1971 pour sa maison de vacances à Laguna Beach, une ville côtière de Californie. Un bien récemment mis en vente pour 14,75 millions de dollars (11 M$US).

«Quand je l’ai achetée pour 201 000 $, j’ai emprunté de l’argent. C’est le seul prêt que j’ai eu en cinquante ans», se remémore Warren Buffett. Le prêt sur 30 ans est «le meilleur instrument du monde», renchérit l’investisseur, «parce que si vous vous trompez et que les taux atteignent 2%, ce qu’ils ne feront pas je pense, vous remboursez. C’est un pari à sens unique.»

Précisons qu'au Canada, les conditions de marché pour les résidences personnelles apparaissent moins concurrentielles puisqu'il ne nous est pas possible d'obtenir un taux fixe sur trois décennies, ni de déduire les intérêts générés par les prêts.

Quant à sa maison familiale du Nebraska, dont il a fait l'acquisition fin des années '50 pour quelque dizaines de milliers de dollars américains, Warren Buffett ne l'échangera «pour rien au monde».