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Une hausse soudaine des taux d'intérêt pourrait faire plonger les prix des habitations de jusqu'à 30%, selon une simulation de crise menée par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).
L'agence fédérale a affirmé jeudi qu'elle pourrait résister à une telle crise, mais ses activités d'assurance hypothécaire enregistreraient des pertes de 1,13 milliard de dollars.
La SCHL a soumis ses activités d'assurance prêt hypothécaire et de titrisation à divers scénarios extrêmes, notamment à une correction du marché de l'habitation semblable à celle que les États-Unis ont connue.
Elle a aussi simulé un tremblement de terre de forte magnitude qui détruirait des infrastructures critiques et une période de faiblesse prolongée du cours du pétrole brut _ avec un baril entre 20$ US et 30$US.
L'agence a publié les résultats des simulations, tout en soulignant que les scénarios mis de l'avant ne pouvaient pas être considérés comme des prévisions ou des prédictions.
Selon la SCHL, en cas de «dépression économique grave et prolongée», les prix des maisons pourraient diminuer de 25%, le taux de chômage pourrait grimper à 13,5% et l'assureur pourrait subir des pertes de 3,12 milliards de dollars.
L'agence estime que les simulations confirment que son capital détenu est suffisant.
