Au Québec, la valeur des permis de bâtir a diminué de 2% en avril. Le secteur résidentiel y a progressé de 0,5%, mais le secteur non résidentiel a chuté de 5,8%. Les plus importantes baisses ont été observées en Ontario (-15,7 %) et en Colombie-Britannique (-36,5 %).

La baisse de 14,4 % de la valeur des permis du secteur non résidentiel a complètement effacé la hausse de 4,1 % des permis du secteur résidentiel.

La diminution le secteur non résidentiel s'explique en majeure partie par la baisse des intentions de construction commerciale en Ontario, associée à la baisse des intentions de construction institutionnelle en Colombie-Britannique, selon l’agence fédérale.

Du côté commercial, la valeur des permis a diminué de 22,1 %. Cette baisse provient principalement d'une diminution des intentions de construction d'immeubles à bureaux en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Dans le secteur institutionnel, la valeur des permis a diminué de 16,2 % en avril. Cette diminution s’explique essentiellement par une baisse des intentions de construction d'immeubles à vocation médicale en Colombie-Britannique et au Québec.

Secteur résidentiel

La progression des permis de logements unifamiliaux dans huit provinces explique la hausse dans le secteur résidentiel. La valeur totale des intentions a toutefois diminué dans quatre provinces, soit l'Ontario, la Colombie-Britannique, Terre-Neuve-et-Labrador et le Québec.

La valeur des permis de construction de logements unifamiliaux a augmenté (11,4%) en avril pour un deuxième mois. L'Alberta et l'Ontario sont à l'origine de cette croissance.

Les municipalités ont émis pour 758 millions de dollars de permis de construction de logements multifamiliaux en avril, soit 8,2 % de moins qu'en mars. L'Alberta, le Québec, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador ont contribué à cette diminution.