Accédants à la propriété: gardez la tête froide

Offert par Les affaires plus


Édition de Avril 2015

Accédants à la propriété: gardez la tête froide

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Édition de Avril 2015

Photo: Shutterstock

L'acquisition de votre première propriété, c'est l'achat le plus important de votre vie. Normal que ça engendre une bonne dose d'anxiété, de stress et de remises en question. Pour ne pas perdre le nord, voici quelques conseils du comptable agréé et courtier hypothécaire Michel Sauvé, de la firme HYPOTHECA, qui aideront à faire un achat réfléchi.

Comment peut-on se préparer à ce premier achat ?

Acheter une maison est stressant, mais ce l'est beaucoup moins si on suit des principes simples : être raisonnable, faire affaire avec des professionnels compétents, bien déterminer sa capacité d'emprunt et faire un budget. L'élaboration de ce dernier doit tenir compte de votre situation future, qui comprendra de nouvelles dépenses qu'on n'assume pas quand on est locataire, telles que les paiements hypothécaires, les taxes, l'assurance, les frais de chauffage et d'entretien.

De quoi faut-il tenir compte dans le choix d'une première maison ?

Le but n'est pas seulement d'acheter une maison, mais aussi de la conserver. Donc, votre première propriété ne sera pas la maison de rêve, mais un compromis entre vos rêves et la réalité. Cela dit, ce n'est pas tout de considérer le prix de vente, vous devez aussi calculer les coûts accessoires à l'acquisition, qui incluent les frais de notaire, de déménagement et d'aménagement, les droits de mutation, et si votre acompte est inférieur à 20 % de la valeur de la propriété, la prime de l'assurance prêt hypothécaire. Règle générale, ces coûts représentent 1,5 % du prix de la propriété, soit 15 000 dollars pour une maison de 300 000 dollars.

Les institutions financières semblent surévaluer la capacité financière des emprunteurs. Devrait-on s'auto-évaluer ?

Dans l'industrie, on utilise des ratios comme le rapport d'amortissement brut de la dette (ABD) ou le rapport d'amortissement total de la dette (ATD) afin d'évaluer votre capacité d'emprunt. Or, ces ratios se basent sur vos revenus bruts (avant impôts). Pour éviter l'endettement excessif, je recommande aux gens de refaire les calculs en se basant sur leurs revenus nets (après impôts). De cette façon, on établit sa véritable zone de confort.

Un prêt hypothécaire, ce n'est pas qu'un taux. Pourquoi ?

Avant de choisir un prêt, on doit bien comprendre toutes ses implications. Par exemple, quelle est la pénalité si on met fin au prêt avant terme ? Une question qui paraît banale, mais qui peut avoir de graves conséquences financières, la pénalité pouvant s'élever à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Autre élément à savoir : si vous vendez votre maison avant la fin du terme pour en acheter une autre, l'institution prêteuse éliminera-t-elle cette pénalité si vous transférez votre nouvelle hypothèque chez elle ?

Qu'est-ce que les acheteurs oublient souvent ?

Ils ne se préparent pas au pire. En cette ère d'instabilité des couples, les acheteurs devraient déterminer au moment de l'achat la part de chacun dans cet investissement. Ainsi, en cas de séparation, le partage du patrimoine sera simplifié. Dans la même optique, si vous êtes conjoint de fait, les conjoints devraient rédiger leur testament. Sinon, en cas de décès, ce n'est pas votre conjoint qui héritera de votre part de la maison - comme c'est le cas dans les couples mariés -, mais sa famille immédiate (père, mère, frère). Beau problème en perspective !

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