L'anticipation de hausses d'impôt par le Parti québécois (PQ) inquiète les particuliers qui tireront un revenu supérieur à 130 000 $.
Les particuliers cherchent actuellement des stratégies afin d'éviter d'être frappés par ces hausses qui pourraient toucher le revenu de dividende, de gain en capital, selon Pierre Jones, comptable agréé et associé en fiscalité chez Raymond Chabot Grant Thornton : «C'est sûr que c'est une question qu'on se fait poser par les clients de ces temps-ci», a-t-il dit en entrevue vendredi à Finance et Investissement.
Dans sa plateforme électorale, le PQ souhaitait imposer davantage les gens dont le revenu de travail dépasse 130 000 $, réduire de moitié le crédit d'impôt sur dividende et diviser par deux les déductions fiscales applicables aux gains en capital.
Samedi, le quotidien Le Soleil révélait que le gouvernement du PQ envisageait même une hausse rétroactive d'impôts pour l'année d'imposition 2012. La directrice des communications de Pauline Marois, Shirley Bishop, a laissé entendre que le PQ prévoit cette hausse afin de compenser pour les cinq millions de personnes qui ne paieront pas la taxe santé de 200 $, que le PQ a décidé d'annuler.
Selon la plateforme du PQ, le taux d'imposition provincial de la tranche de revenus de 130 000 $ à 250 000 $ passerait de 24 à 28 %. Le taux d'imposition pour les revenus excédant 250 000 $ passerait de 24 à 31 %.
Des transactions devancées?