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«Si tu dois 10 000 $ à ton banquier, il te tient. Si tu lui dois 10 M$, c’est toi qui le tiens», dit l’adage. Avec une dette des ménages volant de record en record, de plus en plus de banquiers s’inquiètent du risque de défaut de leurs clients, rapporte un sondage de l’Association internationale des professionnels de la gestion des risques (PRMIA).
Les prévisions quant aux défauts de remboursement des prêts auto pourraient atteindre leur niveau le plus élevé depuis le dernier trimestre 2012 et celles liées aux défaillances sur les cartes de crédit ont atteint leur plus haut niveau en deux ans, montre un sondage mené par PRMIA pour le compte de FICO, une firme connue pour son Score FICO, une mesure standard du risque de crédit à la consommation aux États-Unis.
Le tiers des sondés (34%) prévoient une augmentation des défauts de remboursement des prêts auto au cours des six prochains mois. Pour les défaillances sur les cartes de crédit, 28 % des répondants s'attendent à ce qu’elles vont augmenter.
Bien que la situation des ménages ne cesse de se dégrader, 58% des banquiers s'attendent encore à une hausse des soldes de cartes de crédit au cours des six prochains mois. De plus, 44% des banquiers sondés prévoyaient une augmentation du montant du crédit accordé aux consommateurs au cours des six prochains mois.
«Les attentes de plusieurs professionnels des opérations bancaires démontrent que, alors que les Canadiens continuent de s'endetter, les probabilités de défaillance augmenteront. Tandis que la Banque du Canada nous incite à penser que les taux d'intérêt n'augmenteront pas à court terme, l'inquiétude est que, lorsque ceux-ci commenceront à augmenter, le niveau de défaillance augmentera également», dit Robin Findlay, directeur principal et chef de FICO Canada, dans un communiqué.
Le sondage a recueilli les réponses de 289 gestionnaires de risques de banques à travers les États-Unis et au Canada en novembre 2013.
