Une crise boursière idéologique

Publié le 08/08/2011 à 18:05

Une crise boursière idéologique

Publié le 08/08/2011 à 18:05

Blogue.

Pour bien mesure la nature réelle de la crise qui secoue les marchés boursiers depuis quelques semaines, rien ne vaut les comparaisons.

Comparons donc avec des comparables significatifs : les secousses qui ont ébranlé la planète et engendré la récession des années 2008-2009.

À l’époque, le système financier international était en déroute. Des piliers comme GM et Chrysler étaient en faillite. On annonçait chaque jour à travers le monde des dizaines de milliers de mises à pied. Le crédit était mort parce que les banques n’avaient plus de liquidités. On ne pouvait plus emprunter même pour s’acheter une voiture. Et les ménages américains découvraient avec horreur que leur maison lourdement hypothéquée – pour financier leur train de vie – ne valait plus rien.

Aujourd’hui ? On pourrait toujours argumenter que c’est le gouvernement américain trop endetté qui ne vaut plus rien. Mais dans les faits, l’économie mondiale est loin d’être en piteux état. Les profits des entreprises sont excellents. De nouveaux joueurs ambitieux comme le Brésil, la Turquie et autres se fichent des misères des pays surendettés. La Chine roule encore fort. Et les malheurs de l’euro n’empêchent pas l’Allemagne de rouler à plein régime.

Les pays qui décident de foncer, avec une direction solide, réussissent bien.

Ce n’est pas le cas des Etats-Unis. Et à mon sens, la responsabilité de la crise ne revient pas au président Obama. De tous temps, les Américains ont fini par faire preuve de pragmatisme même dans les périodes sombres. Pas cette fois. Le parti Républicain se fait déborder sur sa droite – ce qui n’est pas peu dire – par  cette troupe d’enragés qui forme le Tea Party.

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