REER 2012.
Pierre, 68 ans, est médecin et marié. Son salaire annuel dépasse les 100 000 $ et l'ensemble de ses épargnes, les 500 000 $. Il n'a aucune dette. Étant près de la retraite, il ne peut se permettre de grands risques, mais veut quand même tirer le maximum de ses épargnes. Il se procure des certificats de placements garantis (CPG) avec un taux de rendement de 3 % pour trois ans ou de 3,5 % pour cinq ans, garantis par la Société d'assurance-dépôts du Manitoba, mais pas par la Société d'assurance-dépôt du Canada (sa protection dépasse les 100 000 $, par contre). Est-ce un bon placement pour ses REER ?
Les réponses
Pour la portion du REER à revenus fixes, il s'agit là d'un bon placement. Les CPG de Pierre proviennent d'une institution financière virtuelle, c'est-à-dire qu'elle n'entretient pas un réseau de succursales. Cela génère moins de frais de gestion et permet d'obtenir un meilleur taux de rendement, résument les experts de Desjardins et Mme Bronsard. Par contre, même à 68 ans, votre horizon de placement peut être de plus de 10 ans, remarquent Mme Boivin et M. Dupras. Ainsi, il n'est pas impossible que vous ayez besoin de revenus pour les 30 prochaines années encore, si votre santé vous le permet, souligne Desjardins. C'est sans compter ce que vous pourriez vouloir léguer à vos enfants ou à vos petits-enfants, si vous souhaitez leur éviter des soucis ou des frais. Bref, il serait pertinent de rencontrer des experts - planificateur financier, conseillers en placements ou gestionnaires de portefeuille - pour déterminer quels sont vos besoins et si d'autres produits permettraient de compléter votre stratégie, indiquent Mme Boivin et Desjardins.
