Ce que vous devriez mettre dans le REER, la théorie et la pratique.
En théorie, vous devriez inclure dans votre REER des placements qui rapportent des revenus (intérêts et dividendes). Par exemple, les obligations, les titres à revenu fixe et les actions payant des dividendes élevés. De cette façon, les revenus venant de ces placements ne seront pas imposés.
Au contraire, vous devriez garder les placements qui offrent des gains en capital et qui ne versent pas de dividendes à l'extérieur du REER. En effet, vous pouvez conserver pendant plusieurs années des actions de sociétés à l'extérieur du REER sans avoir à payer d'impôt, même si ces actions se sont appréciées considérablement. C'est seulement lorsque vous les vendez que vous avez à déclarer un gain en capital (ou une perte). Et c'est seulement la moitié de ce gain qui est imposable.
Dans la pratique, pour la plupart des gens, le REER constitue la plus grande partie, sinon la totalité de leur épargne (si on exclut leur maison).
Cela signifie qu'on doit assouplir la règle et l'adapter à sa réalité. Ainsi, si vous n'avez pas les moyens d'avoir des placements hors REER, je vous recommande de favoriser les actions pour votre REER.
Les actions constituent le meilleur outil pour vous permettre de profiter au maximum du pouvoir des intérêts composés.
Ainsi, vous devriez investir pratiquement 100 % de votre REER en actions et conserver cette pondération presque toute votre vie. Ce n'est qu'à partir de 50-55 ans (et peut-être même bien plus tard) que vous devriez commencer à diminuer la partie " actions " de votre REER pour y inclure davantage de titres procurant des revenus.
