Les trois experts consultés par LesAffaires.com ajoutent cependant que cette situation ne touche pas tous les épargnants.
Outre son taux d’imposition effectif, il faut prendre en compte les crédits d’impôt qu’on peut obtenir en diminuant son revenu imposable grâce au REER, nuance M. Beauchemin. «Par exemple, une famille avec des enfants mineurs peut recevoir plus d’allocations familiales en diminuant son revenu imposable, explique-t-il. Cela doit aussi entrer en ligne de compte.»
Même pour les clients fortunés qui peuvent s’attendre à payer le taux d’imposition maximum durant leur vie active et à la retraite, la cotisation à un REER peut valoir la peine, estime Maryse Filion, directrice principale régionale, TD Waterhouse. «Ces contribuables ont tout de même une chance que leur taux d’imposition soit moins élevé à la retraite», rappelle-t-elle. Dans l’intérim, ils ont un abri fiscal. Au pire, ils paieront le même taux, mais il ne sera pas supérieur.»
Avec la magie des intérêts composés, les épargnants en sortent tout de même gagnants: ils peuvent augmenter leur mise de départ puisque leur cotisation REER leur coûte moins cher, ajoute Mme Filion.
Faites-vous partie des exceptions? Consultez la page suivante pour connaître quatre exemples donnés par les experts consultés