CELI : retirer en décembre
Un particulier qui prévoit avoir besoin de liquidités en janvier pourrait devancer ces retraits à la fin de décembre. En effet, le montant maximum qu'un particulier peut cotiser à un compte d'épargne libre d'impôt (CELI) dans une année donnée est la somme des trois éléments suivants : les droits de cotisations de l'année, qui s'établissait à 5000 $ en 2012, les retraits effectués l'année précédente ainsi que tous ses droits de cotisations inutilisés. Donc, en devançant son retrait à la fin de 2012, le particulier aura le loisir de cotiser ce même montant aussi tôt que le 1er janvier 2013, plutôt qu'attendre au 1er janvier 2014, s'il décaissait en janvier. Il profite ainsi d'une possibilité d'accumulation de revenus de placement à l'abri de l'impôt durant toute cette période.
Le CELI, l'outil des préretraités et retraités
Le CELI est l'ami des personnes âgées et de celles qui approchent de la retraite pour plusieurs raisons. Contrairement à un retrait d'un REER, le décaissement d'un CELI ne s'ajoute pas au revenu imposable du contribuable, ce qui n'a pas d'impact sur les différentes mesures fiscales, comme le crédit d'impôt pour solidarité.
« Le CELI pourrait s'avérer un outil puissant de planification fiscale pour les personnes âgées qui veulent faire fructifier de l'épargne sans mettre en danger leurs prestations du Supplément de revenu garanti (SRG) pour les retraités à revenus modestes ou encore leurs prestations de la Sécurité de la vieillesse, pour les retraités à revenus plus élevés », lit-on dans un document sur la planification de fin d'année du Centre québécois de formation en fiscalité.