Danielle Patenaude, finaliste - entrepreneure, moyenne entreprise
« Nous fabriquons des prothèses comme si nous faisions des bijoux. » C’est l’amour du travail manuel et de l’esthétisme qui ont conduit Danielle Patenaude à la denturologie. Intriguée par les multiples instruments de son dentiste chez qui elle devait souvent se rendre, elle a d’abord décidé d’étudier l’hygiène dentaire. C’est un de ses professeurs qui l’a dirigée vers la denturologie. Ce domaine la passionne tellement qu’elle n’a pas hésité à aller jusqu’au Lichtenstein, en Europe, pour se perfectionner.
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Pour elle, les prothèses dentaires doivent servir autant à pouvoir manger normalement qu’à se sentir bien dans sa peau. Elle consacre de nombreuses heures aux essais de prothèses afin que ses patients aient le plus beau sourire.
Elle a ouvert sa propre clinique - la Clinique de denturologie Danielle Patenaude - dès 1981, alors que ce milieu était surtout masculin. « Mais être une femme m’a aidée, car les femmes étaient mal à l’aise à l’idée de retirer leurs prothèses dentaires devant un homme, explique-t-elle. De plus, elles se sentaient incomprises dans leur recherche d’un résultat esthétique. »
Le plaisir d’écrire et la volonté d’informer les gens pour leur permettre de prendre de bonnes décisions ont incité Danielle Patenaude à rédiger des chroniques sur les prothèses dans différents journaux. En 1998, elle publie son premier livre pour donner des conseils et répondre aux questions les plus fréquemment posées sur les prothèses dentaires.
Plus de 30 ans après ses débuts, cette finaliste des prix Femmes d’affaires du Québec du Réseau des femmes d’affaires du Québec (RFAQ), dans la catégorie Entrepreneure, moyenne entreprise, ne compte pas s’arrêter là. Toutefois, elle a déjà préparé une relève toute féminine, puisque sa fille et son associée prendront sa suite.
La personnalité qui l’inspire
Sa grand-mère Gabrielle, qui a réussi en affaires. « Contre l’avis de son mari, elle a acheté un petit commerce pour pouvoir offrir des études à ses 11 enfants. »
Son plus grand défi
« Mener mon entreprise à bon port tout en éduquant seule mes deux enfants. J’ai bien réussi les deux, puisqu’ils travaillent aujourd’hui avec moi. »
Le projet qui l’allume
Son nouveau livre sur l’impact psychologique du port de prothèses dentaires, qui paraîtra en 2015. « Ne pas se sentir à l’aise avec ses prothèses peut empêcher d’aller au restaurant ou de sourire sans se cacher et peut changer une personnalité. »
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