Anne-France Goldwater, finaliste - entrepreneure, grande entreprise
Connue pour sa fougue et sa pugnacité, l’avocate et personnalité médiatique Anne-France Goldwater est également une femme d’affaires. Son cabinet emploie 24 personnes, dont 12 avocats.
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Cette passionnée du droit est devenue chef d’entreprise par la force des choses. Au début de sa carrière, son ventre arrondi de femme enceinte rebute les grands cabinets d’avocats où elle postule pour effectuer son stage du Barreau. Elle se résigne à intégrer le cabinet de son père, mais ce dernier décède quelques mois plus tard. Pour pratiquer son métier d’avocat, elle finit par fonder son propre cabinet en 1981, à seulement 21 ans.
« C’est une chose d’avoir le talent de plaider des causes, mais c’en est une autre de former une équipe d’avocats rentable, capable de satisfaire les clients. Or, rien n’est enseigné aux avocats en matière de gestion de cabinet. » La présidente de Goldwater, Dubé a donc appris sur le tas. Par souci d’efficacité, elle a misé sur la numérisation totale de tous les dossiers du cabinet, qui sont désormais enregistrés dans l’infonuagique, et sur la surveillance du rendement de ses avocats.
Elle regrette d’ailleurs de voir ses confrères répugner à se considérer comme des gens d’affaires. « Certains pensent qu’ils vont se salir les doigts en touchant à l’argent. Pourtant, en quoi un caractère lucratif est-il si mauvais ? » interroge celle qui juge son parcours d’entrepreneure « assez réussi ». Un parcours qui lui vaut de faire partie des finalistes des prix Femmes d’affaires du Québec du Réseau des femmes d’affaires du Québec (RFAQ), dans la catégorie Entrepreneure, grande entreprise.
La personnalité qui l’inspire
Margaret Thatcher. « Elle a pris l’Angleterre au bord de la ruine et elle a pu rétablir la richesse de ce pays grâce à une approche disciplinée et sans se soucier de l’impact sur sa popularité. »
Son plus grand défi
Obtenir le premier jugement favorable au mariage gai. « Cela a été un défi autant juridique que moral, car il fallait changer les mentalités. »
Le projet qui l’allume
Agrandir son cabinet et développer son expertise en droit de la famille pour pouvoir davantage travailler bénévolement en faveur des causes concernant les droits des animaux et de l’homoparentalité. « On ne travaille pas juste pour gagner de l’argent. Avoir le sentiment d’être utile donne du sens à la vie. »
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