LAURÉAT CLUB PLATINE - Privatisée le 1er janvier 2012, GDI (Groupe Distinction) a profité de sa première année dans son nouveau statut pour accélérer sa croissance.
Elle a fait l’acquisition d’Empire, un compétiteur canadien dans le secteur des services aux immeubles, et d’une autre entreprise établie au Michigan, réalisant ainsi une percée aux États-Unis.
Ces deux transactions lui ont permis de faire passer ses revenus de 300 millions de dollars à 500 millions.
Rappelons que GDI a été vendue en novembre 2011 à Birch Hill Equity Partners, une société privée d’investissement de Toronto. Claude Bigras a conservé son poste de président et une partie de l’actionnariat.
« La Bourse n’était plus l’outil de développement financier qu’il nous fallait pour croître, explique-t-il. En étant privée, nous avons les coudées plus franches et nous faisons des économies, car nous avons beaucoup moins de contraintes réglementaires. »
Il donne en exemple le fait que les cadres de l’entreprise américaine acquise par GDI ont gardé une participation minoritaire. « Si on avait été encore publique, ç’aurait été très compliqué. »
En 2013, GDI, qui compte 14 000 employés, veut notamment faire grossir ses services d’entretien de systèmes mécaniques qui représentent actuellement moins de 10 % de ses revenus, l’entretien ménager occupant la part du lion.
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