L’Intrarosa soigne l’atrophie vaginale.
MONTÉRÉGIE
Une usine de Mont-Saint-Hilaire produira le «Viagra féminin»
Avec l'acquisition de l'usine de fabrication de médicaments Adare Pharmaceuticals à Mont-Saint-Hilaire, Endoceutics fera de la Montérégie une plaque tournante de la production de l'Intrarosa, aussi appelé le «Viagra féminin». L'entreprise pharmaceutique de Québec, spécialisée dans les produits de santé de la femme, devrait investir de 12 à 15 M $ dans la transformation de l'usine hilairemontaise. D'ici quelques mois, une vingtaine d'emplois devraient y être créés. «Nous sommes en train de faire des modifications physiques à l'usine qui se termineront en juin, indique Fernand Labrie, président et fondateur d'Endoceutics. Les appareils pourront rentrer à ce moment et l'usine sera opérationnelle en septembre.» Les appareils permettront de produire 60 000 ovules par heure et environ 350 millions d'ovules par année. Ceux-ci seront vendus aux États-Unis dès le milieu de 2017, puisque la société a obtenu les autorisations nécessaires de la FDA (Food and Drug Administration) en novembre dernier. Elle est en attente de l'approbation des autorités pour commercialiser son médicament en Europe et au Canada. L'Intrarosa est un traitement qui permet de soigner l'atrophie vaginale, qui touche de nombreuses femmes ménopausées. Elle entraîne notamment la sécheresse vaginale et des douleurs lors des relations sexuelles. — L'OEIL RÉGIONAL, Beloeil
CHAUDIÈRE-APPALACHES
La Caisse de dépôt investit dans l’éolien du mont Sainte-Marguerite
La Caisse de dépôt et placement du Québec investit la somme de 90 M $ dans le parc éolien Mont Sainte-Marguerite sous forme de prêt au promoteur. Ce dernier, Pattern Energy Group LP bénéficiera d’un prêt à terme pour les 46 éoliennes en construction dans trois municipalités de Chaudière-Appalaches. Il s’agit du cinquième investissement dans le secteur éolien accordé par la Caisse de dépôt au cours des dernières années. Le parc Mont Sainte-Marguerite produira 147 MW d’énergie dès sa mise en service, en décembre. Les municipalités de Sacré-Cœur-de-Jésus, de Saint-Séverin et de Saint-Sylvestre profiteront de retombées économiques de 5 000 $ par mégawatt installé. Le parc éolien représente un investissement privé de 300 M $. Il est le fruit d’un contrat d’achat d’électricité de 25 ans avec Hydro-Québec. — COURRIER FRONTENAC, Thetford Mines
ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
Des cônes orange à prévoir sur les routes abitibiennes
Québec entend investir 196 M $ dans le réseau routier de l’Abitibi entre 2017 et 2019. L’annonce en a été faite par Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda–Témiscamingue et ministre régional, le 7 mars, à Rouyn-Noranda. L’an dernier, c’est précisément 200 M $ qui étaient promis et annoncés pour les routes de la région. « Pendant toute la durée des travaux, plus de 1 200 travailleurs seront à l’œuvre sur les 56 chantiers que comptera notre région », a déclaré le ministre. Questionné sur les nombreux décès survenus sur la route 117, particulièrement à la lumière de la série télévisée La route des croix, dont le premier épisode traitait de la 117, M. Blanchette a reconnu qu’aucune nouvelle voie de dépassement n’allait être aménagée en 2017. Rappelons que de nombreuses mines et autres installations industrielles longent la route 117 et que des travailleurs et véhicules lourds l’empruntent quotidiennement. Yves Coutu, directeur territorial MTQ Abitibi-Témiscamingue, a énuméré les critères qui déterminent où seront effectués les travaux d’année en année. Le ministère évalue notamment l’indice de roulement, l’indice de fissuration et l’âge de l’ouvrage. « Il y a beaucoup de travaux qui s’en viennent sur les ponts, a annoncé Yves Coutu. L’âge moyen de nos ponts est de 48 ans, comparativement à 38 ans à l’échelle du Québec. En effet, six chantiers sont prévus sur des ponts de la région. » — LA FRONTIÈRE, Rouyn-Noranda
MAURICIE
Bécancour construira son incubateur industriel
La Ville de Bécancour construira son propre incubateur industriel. Le site choisi : l’avenue Jean-Demers, dans le parc industriel. Cette zone étant destinée aux PME, elle apparaissait comme la localisation idéale, d’autant plus que la bâtisse sera vraisemblablement visible de l’autoroute 30. Le terrain retenu a une superficie de 140 000 pi2. La Ville l’a acquis pour la somme de 22 400 $. Le bâtiment aura une superficie de 33 000 pi2 et pourra accueillir six entreprises. « On vise tout ce qui touche les énergies renouvelables, les énergies vertes et les nouvelles technologies », affirme le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois. Le projet est estimé entre 3 et 4 M $. « Il sera financé en partie par la Ville, mais nous avons aussi d’autres sources de financement, dont différents programmes ou subventions. Par exemple, on a une enveloppe d’environ 700 000 $ ou 800 000 $ du Fonds de diversification, et on espère pouvoir compter sur Développement économique Canada et peut-être aussi sur le Fonds immobilier de solidarité », mentionne le maire de Bécancour. Le projet actuel est semblable à ce qui avait été proposé au Club de golf de Gentilly il y a deux ans et demi. C’est pourquoi un montant de 200 M $ provenant du Fonds est déjà réservé. « On avait fait une demande à l’époque et, comme ça avait été accepté mais qu’on n’a pas dépensé la somme, l’argent est encore disponible pour la réalisation du projet. » Quant à savoir quand le chantier verra le jour, le maire est confiant : « Il y a des chances qu’on le bâtisse cette année, notre incubateur. » Jean-Guy Dubois espère que la première pelletée de terre sera levée dans les cinq à six prochains mois. Pour le moment, aucun locataire ne s’est manifesté ou n’a réservé de local. — LE COURRIER SUD, Nicolet